Archives éparses
La matière ne manque pas pour qui veut en savoir plus sur les familles métisses du Sénégal et leur généalogie. Les sources sont riches et abondantes, qu’elles soient d’origine publique ou appartenant à des collections privées. Il serait vain de les citer toutes, dans la mesure où les familles qu’elles concernent ont occupé de nombreux postes de responsabilité dans le passé. On en retrouve donc des traces autant dans les actes et les rapports officiels que dans les récits de voyages ou les archives familiales. Ces sources sont, malheureusement, également dispersées, souvent en fort mauvais état et parfois maltraitées (cf. archives de l’ancien Palais de justice de Dakar et celles de l’ancien centre des impôts de Saint-Louis).
Force est de constater que la très grande majorité des sources sont francophones. Il existe très peu de traces écrites des périodes sous domination anglaise, et encore moins de traces des époques hollandaises et portugaises. Ces dernières sources, cependant, ne doivent pas être négligées, comme a pu le démontrer le chercheur Guy Thilmans.
Parmi les principaux lieux de recherche, on peut citer :
- les Archives Nationales du Sénégal à Dakar,
- les archives de l’évêché de Saint-Louis,
- l’IFAN à Dakar,
- le CRDS à Saint-Louis,
- les Archives nationales de France à Paris,
- le Centre des archives d’outre-mer à Aix-en-Provence,
- le Service historique de la Défense à Vincennes.
Archives
Autodafé en préparation d’une partie de la bibliothèque de l’IFAN en décembre 2003.
Les archives de l’ancien Palais de justice de Dakar (photo Béhan Touré, 2006).
La bibliothèque du CRDS à la Pointe nord de l’île Saint-Louis est l’une des plus riche en ce qui concerne l’histoire du Sénégal.