Toilettage en cours
Toilettage en cours
Faute de temps à y consacrer, ce n’est pas encore la mise à jour majeure tant attendue (cf., la rubrique Prochainement) mais le travail de préparation continue. Le site a tout de même beaucoup évolué depuis la dernière actualisation. Petite nouveauté, pour mieux repérer les changements effectués une date de mise à jour s’ajoute désormais sur chaque page corrigée. Autre évolution importante, la partie généalogique contient maintenant plus de 9 000 individus. Ce chiffre devrait augmenter de manière significative avec le dépouillement en cours des archives d’état-civil de Gorée, alors que, jusqu’à présent, priorité avait été donnée à celles de Saint-Louis.
Par ailleurs, j’avais promis des commentaires de lectures récentes, mais il me semble préférable, d’y consacrer à l’avenir une rubrique spécifique. Voici tout de même de quoi patienter. Tout d’abord, à lire absolument pour ceux qui s’intéressent à l’histoire du Sénégal, 2 ouvrages formidablement argumentés de feu Guy Thilmans, mis en forme par Cyr Descamps et Abdoulaye Camara : La Grande batterie de Gorée et l’Histoire militaire de Gorée. Ils ont été très utilisés dans la section Histoire du présent site. Dans la même veine et par les mêmes maîtres d’oeuvre, Sénégalia, qui sont les actes d’un colloque en hommage à Guy Thilmans et constituent une mine d’informations et de surprises (cf. les Sénégalais sous l’Inquisition). Ensuite, il faut savoir que Céleste ou le temps des signares, de Jean-Luc Fidi Angrand, publié avec le concours de fonds européens, vient d’obtenir, de manière tout à fait incompréhensible, le prix Robert Cornevin de l’académie des Sciences d’Outre-Mer. Ce livre est un désastre à tous points de vue, et l’exploitation que veut en faire son auteur, plus encore, mais j’y reviendrai. Enfin, tous mes encouragements à Christian Schoenaers, qui est en train de mettre la dernière main au 3e opus de ses Goréens. Edité comme les précédents à compte d’auteur, il sera consacré à Richard Bohringer, Xavier Golbery et au Dr. Cariou. J’ai eu la primeur de la lecture de la partie consacrée à ce dernier. Il s’agit, comme à l’habitude, d’une dissection de textes, à la fois extrêmement savante, savoureuse et jubilatoire.
Pauvres signares
dimanche 25 mars 2007