Pour l’or et la gomme arabique

Jean-Baptiste-Léonard Durand naît en 1742. Ancien consul de France, directeur de la Compagnie du Sénégal entre 1785 et 1786. Celle-ci a le privilège exclusif de la traite de la gomme sur la rivière Sénégal. Très actif en matière d’exploration commerciale, il signe, “au nom du tout puissant, créateur du ciel, de la terre et des êtres vivants”, un traité avec le roi maure Hamet Mocktar concernant la traite de la gomme et des esclaves. Mais Jean-Baptiste-Léonard Durand est surtout l’auteur d’un très riche Atlas pour servir au voyage du Sénégal, publié à Paris en 1802. Il y décrit toutes les richesses que le Sénégal peut apporter à la France, en imaginant le développement de la culture de l’indigo, du tabac, du coton et de la canne à sucre. Dans le même élan enthousiaste, il évoque les femmes de Saint-Louis, en disant qu’elles ont une invincible inclination pour l’amour et la volupté et qu’elles combinent toutes les perfections de la beauté. Jean-Baptiste-Léonard Durand décède en 1812.

 

Jean-Baptiste-Léonard Durand

L’une des nombreuses illustration de l’Atlas pour servir au voyage du Sénégal de Jean-Baptiste-Léonard Durand, où on le voit remettre ses instructions à son envoyé à Galam. Il est représenté en compagnie de M. Rubaud, de quelques employés, d’un marabout, d’un nègre domestique et de plusieurs habitants.

Rév. : 17-03-07