Emir de l’Adrar

Sid Ahmed Ould Ahmed Sid Ahmed a seulement 15 ans lorsqu’il prend la tête de l’Adrar en 1905 et alors que la région traverse une longue période d’anarchie. Il a été élevé et éduqué par Cheikh Ma El Aïnin et soutenu par les awlad Ghaïlane et ses oncles Ould Amoni. Il participe à toutes les grandes batailles de la résistance : Tidjikja, Amessaga, Amatil, Hamdoun, Ksar Torchane, Ouadane, etc. Mais, en 1912, il est finalement capturé par le colonel Patey, commissaire du gouvernement pour la Mauritanie, puis envoyé à Saint-Louis. En 1913, il est autorisé à rentrer en Mauritanie avec le titre d’Emir. Une solde administrative ainsi que 10 tonnes de dattes lui sont versés et il a le droit de police et de justice. Malgré cela les relations avec l’administration sont tendues et, en 1918, il est renvoyé en exil à Saint-Louis et son pouvoir mis aux mains d’un Conseil. Il est à nouveau libéré mes ses pouvoirs s’amenuisent. En 1932, le commandant Bouteil demande son arrestation. Il s’enfuit alors vers le nord du pays et, à la suite de plusieurs épisodes meurtriers, il est tué à son tour dans la Makteïr. Le pouvoir émiral sera remis par l’autorité coloniale aux mains de son cousin Ahmed Ould Mocktar.

 

Sid Ahmed Ould Haida

Ci-dessus, l’émir des Trarzas à Saint-Louis (carte postale non signée). Ci-contre, l’émir rebelle Sid Ahmed Ould Haida, capturé par le colonel Patey, amené blessé à Saint-Louis et photographié par L. Penel en 1912.

Rév. : 17-03-07