Protégée du Chevalier

Petite esclave orpheline, remarquée à l’âge de deux ans par le Chevalier de Boufflers au moment d’embarquer dans un navire négrier, Ourika est achetée par celui-ci puis donnée en cadeau à sa tante, la maréchale de Beauvau. Elle fut élevée et éduquée par celle-ci, puis, par chagrin d’amour, entra dans les ordres. Elle termina ses jours comme religieuse à Paris. A partir de cette histoire et de ce personnage réels, Claire de Duras écrivit une nouvelle sentimentale, qui fut publiée en 1823.

 

Ourika

Ourika par Sophie de Tott, 1788 (source Roger Little).

Ourika, portrait anonyme (source Roger Little).