L’image à la portée du grand public

Initialement considérée comme un simple procédé technique destiné à reproduire les œuvres d’art, la gravure a pu, dans certains cas, devenir un art en soi. De fait, elle a surtout favorisé la reproduction en grand nombre des croquis puis des photographies envoyés par les voyageurs au long cours. La gravure sur acier, notamment, très largement répandue dans la presse au XIXe siècle, a permis de proposer au lecteur occidental une vision illustrée des colonies lointaines. Par la suite, le développement des procédés d’impression a entraîné le déclin de la gravure, proprement dite, au profit de la photographie. Aujourd’hui, les milliers de gravures concernant le Sénégal publiées dès le XVIe siècle dans des ouvrages de toutes sortes, constituent un fonds historique, ethnographique et documentaire d’une richesse inestimable.

 

La Gravure

Planche sur les mammifères parue  en 1816 dans Le règne animal distribué d’après son organisation, de Georges Cuvier. Elle montre notamment une jeune femme de Gorée et un chef de tribu sénégalais.