Art et droit

Marie-José Crespin a consacré sa carrière au droit et, depuis qu’elle est à la retraite, consacre sa vie à l’art. En réalité, elle a toujours mené de front ces deux passions qui semblent opposées. Le droit est un héritage familial. Son père, Alain, était avocat à la Cour de Cassation de Paris, son grand-père, Germain, avait été chargé d’installer la justice au Dahomey, son arrière-grand-père Jean-Jacques, fut l’un des premiers conseils commissionnés (avocats) du Sénégal, et le père de ce dernier, Germain, fut assesseur au tribunal de Saint-Louis. Aujourd’hui, son frère, Yves Crespin, avocat au barreau de Paris, poursuit la tradition familiale. Marie-José a fait toute sa carrière dans la fonction publique sénégalaise. Elle a été membre du Conseil constitutionnel et sa dernière fonction a été celle de présidente honoraire de la Cour de Cassation. Mais Marie-José est aussi une artiste. Elle crée des colliers uniques avec des perles anciennes africaines, dont elle raconte l’histoire avec passion. Plus largement, tout ce qui touche à l’art la passionne. Elle a d’ailleurs été présidente de la Biennale des Arts de Dakar en 2002. En 2003, elle a lancé les Regards sur Cours, des journées portes ouvertes à Gorée, qui se tiennent tous les ans au moment de la Pentecôte. Dans sa maison de Gorée, outre les perles, elle collectionne les gravures anciennes sur le Sénégal, les objets ethniques ou usuels, et les fixés sous-verre. Sur ce lien un portrait de Marie-José Crespin diffusé le 16 mai 2009 sur RFI.

 

Marie-José Crespin

Marie-José en tenue de magistrat en 1983.

Création présentée à la Biennale des arts de St-Etienne en 2004.

Défilé Claire Kane à Paris en 2006 (photo S. Tourné).

Rév. : 28-05-09